Face aux récents scandales, une véritable crise de confiance existe concernant la sécurité de notre alimentation. Entre la vache folle, la listeria et les OGM, il est difficile de réaliser ses courses sans s’inquiéter. Découvrez l’envers du décor concernant le contrôle des aliments.
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Le risque zéro n’existe malheureusement pas
Dans le cadre d’une telle industrialisation de notre alimentation, il est important de souligner que le risque zéro n’existe pas. En effet, face à une demande croissante, les industriels ne sont pas à l’abri d’une mauvaise surprise, et ce, malgré tous les tests réalisés. Il faut toutefois noter que les accidents alimentaires sont particulièrement rares (mais font grand bruit…).
Les laboratoires sont sur le pont
Concernant l’analyse des aliments, il existe 2 niveaux de contrôle.
En premier lieu, il y a les auto-contrôles qui sont obligatoires depuis 1998. Il s’agit d’une première vague de contrôle qui doit être réalisée par l’industriel qui est, a fortiori, responsable des aliments qu’il distribue. À titre indicatif, cette méthodologie intitulée HACCP est le socle de la sécurité de nos aliments (chaîne du froid, degré d’humidité, contrôle du pH, etc…).
Dans un second temps, il y a les contrôles officiels diligentés par la Direction Générale de l’Alimentation. Plus de 6000 « agents » vérifient constamment le respect des réglementations en place. Il s’agit de contrôler les aliments, mais aussi les locaux, les aménagements et l’hygiène du personnel.
La responsabilité des consommateurs
Enfin, il ne faut pas éluder la responsabilité des acheteurs. Grâce aux améliorations notables réalisées concernant l’étiquetage des aliments (et des compléments alimentaires), il est possible d’en savoir plus.
Entre la liste des ingrédients, le dosage, la mention « frais », le lieu d’origine ou encore la dénomination, il s’agit de véritables pistes à identifier pour acheter en toute sérénité.