Le 15 février dernier, la Commission Européenne décrétait l’équivalence des certifications bio américaines et européennes, décision applicable au 1er juin. Les États-Unis, premier producteur de produits bio mondial, devaient auparavant afficher leur label puis passer par la certification européenne pour atteindre notre marché. Les « tracas » que cette procédure représentait ont vraisemblablement freiné ce commerce et sans doute rendu le label américain (USDA), peu visible en France notamment. Mais cette décision pourrait sans doute revigorer les ardeurs des producteurs.
Ce n’est pas le premier pays qui obtient cette dispense de double certification, l’Argentine, l’Inde, le Costa- Rica ou la Nouvelle-Zélande en bénéficie déjà.
Bien sûr, le chemin inverse est possible et les exportations de notre bio français sont une opportunité.
Cette évolution pose de nombreuses questions : industrialisation, mondialisation de ce marché au moment où les consommateurs européens privilégient la provenance locale, cohérence du coût environnemental du transport de ces denrées…
Encore un casse-tête pour nos choix de consommation courante.