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- La sélection du mois de bandes dessinées à découvrir !
- La jeunesse de Mickey
- L’album, superbe, plaira aux plus jeunes comme aux adultes tant il est génial !
- Ma note : 9/10
- L’épouvantable peur d’Épiphanie Frayeur
- Le dessin est sublime, c’est un vrai conte, un croisement entre Alice au pays des merveilles et l’univers de Tim Burton.
- Ma note : 8/10
- Culottées
- Ces portraits, tirées du blog du même nom, sont une vraie réussite.
- Ma note : 8,5/10
- Sangre
- Arleston (Lanfeust de Troy, Ekhö, Les fôrets d’Opale…) nous livre ici une nouvelle série d’Heroic Fantasy, ce tome 1 place de très bonnes bases et les dessins de Floch sont magnifiques ! Prévue en huit tomes j’attend avec impatience la suite de cette série.
- Notre note : 8/10
- La petite mort(e)
- Spin off de la petit mort, ce nouvel album reprend les codes qui me font aimer ces albums, c’est fou, c’est délirant, ça part dans tous les sens. Bref c’est un album de Davy Mourier et c’est toujours aussi bien !
- Notre note : 9/10
- Les grands classiques en manga : Einstein
- La série compte trois tomes en plus de cet excellent volume sur Einstein : Du contrat social de Rousseau, Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche et Le capital de Marx.
- Notre note : 7/10
- Hôpital Public
- Un témoignage nécessaire !
- Notre note : 9/10
- Jules B
- Mais Jules B n’est pas juste une BD pour enfant, c’est avant tout un témoignage sur une période où les justes étaient trop rares.Une très belle BD en tout cas.
- Notre note : 9/10
- Demon
- Mais pour ceux qui oserons se plonger dans cet univers c’est une vraie découverte. Je ne connaissais pas le travail de Jason Shiga et autant dire que je vais essayer de lire ses autres BD !
- Notre note : 7/10
- Satanie
La sélection du mois de bandes dessinées à découvrir !
La jeunesse de Mickey
Norbert, l’arrière-petit neveu de Mickey, est comme tous les gamins de son âge : le nez toujours plongé dans sa console de jeux vidéo. Alors, pour attirer son attention, son arrière grand- oncle a l’habitude de lui raconter des histoires. Mais pas n’importe lesquelles : celles qu’il a vécues dans sa jeunesse. De palpitantes aventures dans lesquelles il a tour à tour été : cowboy, prisonnier dans le Bayou, as de l’aviation de la Première Guerre Mondiale, trafiquant de chocolat pendant la prohibition et même astronaute ! Norbert a un peu de mal à croire à ces récits invraisemblables, d’autant que, comme toutes les personnes âgées, pépé Mickey (comme l’appelle Norbert) a la vue qui baisse et la mémoire un peu comme un gruyère… Tébo, co-créateur de Captain Biceps et probablement l’un des dessinateurs de gags les plus doués de sa génération, imagine dans un dialogue entre pépé Mickey et son arrière petit neveu la jeunesse de la plus célèbre des souris. Retrouvez cinq histoires courtes dans lesquelles il revisite le monde de Mickey de son trait moderne et débordant d’idées, et où humour et aventure sont évidemment au rendez-vous !
Tébo dynamite le personnage de Mickey, en lui rendant parfaitement mais aussi en se l’appropriant complètement. Tébo racontant des histoires de Mickey c’est presque une évidence.
L’album, superbe, plaira aux plus jeunes comme aux adultes tant il est génial !
Ma note : 9/10
L’épouvantable peur d’Épiphanie Frayeur
Une histoire savoureuse et pleine d’humour autour des peurs enfantines. Épiphanie Frayeur est une petite fille qui grandit en même temps – mais moins vite – que sa peur. Ses cheveux sont constamment dressés sur sa tête. Elle a peur de tout, tout le temps. Cette peur – une énorme masse noire qui prend différentes formes – la suit partout, attachée à ses pieds comme son ombre.
Un très belle album, on suit Épiphanie Frayeur à travers ses aventures, en rencontrant des personnes plus farfelues les unes que les autres elle va parvenir à vaincre ses peurs.
Le dessin est sublime, c’est un vrai conte, un croisement entre Alice au pays des merveilles et l’univers de Tim Burton.
Ma note : 8/10
Culottées
Margaret, actrice « terrifiante », spécialisée à Hollywood dans les rôles de méchante ; Agnodice, gynécologue de l’Antiquité grecque qui dut se déguiser en homme pour exercer ; Lozen, femme apache, guerrière et chamane ; Annette, sirène australienne qui inventa le maillot de bain féminin. Pénélope Bagieu brosse avec humour et finesse quinze portraits de femmes, combattantes hors normes, qui ont bravé la pression sociale de leur époque pour mener la vie de leur choix.
Les femmes a travers l’histoire on su se rebeller contre le carcan imposé par les hommes, Pénélope Bagieu dresse ici quinze portraits de ces femmes d’exceptions, qui ont, chacune à leur façon, marqué l’histoire en prenant leur destin en main.
Ces portraits, tirées du blog du même nom, sont une vraie réussite.
Ma note : 8,5/10
Sangre
Sangre, petite fille, voit sa famille massacrée et sa mère enlevée par la compagnie des Sombres Écumeurs. Seule survivante, elle grandit dans une institution où on lui apprend à maîtriser un pouvoir qui lui permet de figer le temps quelques secondes, avant de poursuivre son éducation à l’école de la rue. Sangre ne rêve que d’une chose, retrouver sa mère et se venger des sept pirates qui ont tué les siens. Elle doit en premier lieu retrouver le complice qui a permis aux écumeurs de sévir. Il mérite d’être châtié, mais surtout, il est le seul à pouvoir renseigner la jeune fille sur l’identité de ceux qu’elle recherche…
Arleston (Lanfeust de Troy, Ekhö, Les fôrets d’Opale…) nous livre ici une nouvelle série d’Heroic Fantasy, ce tome 1 place de très bonnes bases et les dessins de Floch sont magnifiques ! Prévue en huit tomes j’attend avec impatience la suite de cette série.
Notre note : 8/10
La petite mort(e)
Dans la famille Mort, on est faucheur de père en fils depuis que le trépas existe. Mais un jour, une gaffe protocolaire va changer ça. Papa Mort est dépité de vous annoncer la naissance de… La Petite Morte ! Personnage détestable et misogyne, Papa Mort, déçu d’avoir une fille, place la Petite Morte en école privée où ses copains de classe sont des faucheurs issus du folklore d’autres pays. Après des débuts difficiles, elle devient amie avec Mictlantecuhtli l’Aztèque (mais tout le monde l’appelle Mic), Hel la Scandinave et Orcus le Romain. Et surtout, elle tombe amoureuse de Patrick, le seul humain de l’école.
Spin off de la petit mort, ce nouvel album reprend les codes qui me font aimer ces albums, c’est fou, c’est délirant, ça part dans tous les sens. Bref c’est un album de Davy Mourier et c’est toujours aussi bien !
Notre note : 9/10
Les grands classiques en manga : Einstein
Comprenez de grandes œuvres libératrices de la pensée humaine grâce aux mangas et découvrez avec plaisir les idées fondatrices de nos sociétés ! En 1915 Albert Einstein bouleversait le monde de la physique et les théories d’Isaac Newton. Grâce à ce manga relatant sa vie et expliquant comment l’homme a réussi à parvenir à ces découvertes qui ont changé le monde, comprenez aisément les théories élaborées par Albert Einstein (notamment la fameuse équation E=mc2) !
Une nouvelle série originale chez Soleil, la reprise de grands classiques en manga. Ce média rend accessible des textes parfois un peu ardus, une bonne façon de se les approprier.
La série compte trois tomes en plus de cet excellent volume sur Einstein : Du contrat social de Rousseau, Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche et Le capital de Marx.
Notre note : 7/10
Hôpital Public
Lieu de passage obligé pour tous, l’hôpital ne se résume pas au triptyque malade/médecin/visiteur ; l’intérêt d’un thème comme celui-ci, c’est son énorme richesse humaine et son huis-clos spatial : un concentré d’humanité où s’y déroule une infinité de situations et d’histoires. Ont participé au projet : Gwendoline Blosse et Brigitte (conseillère conjugale et militante du planning familial), Nicolas de la Casinière et Jean-Luc (médecin anesthésiste à la retraite), Thierry Bedouet et Sophie (infirmière en réanimation chirurgicale), Camille Burger et Jeannie (employée d’une entreprise extérieure de nettoyage) et Benjamin Adam et Emmanuel (infirmier aux urgences psychiatriques) mais aussi Fabien Grolleau et Thomas Gochi.
Le milieu hospitalier souffre depuis de nombreuses années, manque de moyen, de personnel. Ce lieu si important dans nos vies (et où on espère le moins aller) est ici présenté par ceux qui le vivent au quotidien.
Et c’est passionnant, de bout en bout, on en découvre les rouages, les souffrances et les joies. On s’attache à ceux qui donnent tout pour ceux qui souffrent.
Un témoignage nécessaire !
Notre note : 9/10
Jules B
Jules Badey est un cordonnier bourguignon pendant la seconde guerre mondiale, un homme sans histoire qui essaie tant bien que mal d’exercer son métier dans un pays occupé. De la guerre, il ne pense pas grand-chose, hormis qu’elle l’empêche de traiter ses commandes correctement par le manque de matières premières, ces dernières étant souvent bloquées et/ou réquisitionnées par les Allemands. C’est un homme seul et abattu qui accuse le coup du départ de sa femme pour un autre homme, un « baron » qui possède un manoir à la sortie du village. Il noie sa détresse dans son vin quotidien. Des juifs, il ne pense rien non plus. A peine sait-il qui ils sont. De la déportation, il n’a jamais entendu parler et l’exode qui commence sous ses yeux est pour lui un simple défilé de voitures qui partent se mettre en lieu sûr plus au Sud. Alors quand il croise sur sa route 3 petits enfants juifs, il est décontenancé. Son cœur parle et lui demande de les protéger. Mais voilà que les voisins s’en mêlent. Jules, soumis aux pressions, décide de se débarrasser des petits. Mais, lors de sa montée vers la capitale, des événements vont contrarier ses plans et lui faire prendre une décision irrévocable : il sauvera ces enfants coûte que coûte. La route sera semée d’embûches et Jules en grand danger.
Les éditions Des ronds dans l’O proposent ici une très belle BD, orientée vers la jeunesse elle permet d’aborder des thèmes très graves avec les enfants. Le dessin d’Armelle Modéré va dans ce sens, il est très doux, très dynamique.
Mais Jules B n’est pas juste une BD pour enfant, c’est avant tout un témoignage sur une période où les justes étaient trop rares.
Une très belle BD en tout cas.
Notre note : 9/10
Demon
Demon volume 1 est le premier volume du nouveau projet-fleuve de Jason Shiga. On y retrouve son personnage de prédilection, Jimmy Lee. Mathématicien et père de famille banal, il n’a jamais rien entrepris d’original dans sa vie avant de réserver une chambre dans un motel afin de s’y suicider. Il échoue, multiplie les tentatives de toutes sortes, toujours sans succès… Ressort humoristique grinçant de la narration, cette répétition devient le moteur d’une folle histoire qui va faire de Jimmy et de ses réincarnations à différents moments de sa vie un des hommes les plus recherchés du pays. Composant son intrigue pièce par pièce, tel un puzzle, Jason Shiga ne laisse rien au hasard dans cette web-série qu’il décrit comme son projet le plus ambitieux. Entre thriller et jeu interactif, Demon laisse éclater tout le génie de Shiga qui parvient à croquer dans un style naïf et minimaliste des personnages puissants et toujours surprenants. Dévoilant les indices au compte-gouttes, Shiga distille le suspense tel un poison dans son intrigue farfelue et promène le lecteur d’une piste à une autre. Initialement publié sur le web, le projet Demon contient plus de 720 planches et propose 21 fins possibles aux aventures de Jimmy Yee. Les éditions First Second et les éditions Cambourakis ont décidé conjointement de les publier, de façon simultanée, en quatre volumes, à partir d’octobre 2016.
Jimmy Lee n’arrive pas à mourir et il ne comprend pas pourquoi. C’est le début d’un tome délirant, fou et sans limite à ne pas mettre entre toutes les mains.
Mais pour ceux qui oserons se plonger dans cet univers c’est une vraie découverte. Je ne connaissais pas le travail de Jason Shiga et autant dire que je vais essayer de lire ses autres BD !
Notre note : 7/10
Satanie
Charlotte – alias Charlie – une jolie rousse, organise une expédition afin de retrouver son frère. Ce jeune scientifique, qui a disparu sous terre depuis plusieurs mois, affirmait – au plus grand étonnement de tous – pouvoir prouver l’existence de l’Enfer en s’appuyant sur la théorie de l’évolution de Darwin ! Le petit groupe conduit par Charlie s’enfonce donc sous terre et découvre au fur et à mesure de sa progression que les entrailles de notre planète pourraient bien abriter une autre forme de vie pour le moins inattendue.
Une odyssée, une découverte, un monde légendaire, tout se mêle dans Satanie pour donner un très très bel album. Le dessin est superbe et l’histoire l’est tout autant !
Notre note : 9/10
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Crédits photos : Soleil, Delcourt, Des ronds dans l’O, Cambourakis, Glénat, Gallimard, Vide Cocagne