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- Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes : c’est parce que François, son père, n’ouvre pas son courrier qui s’amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble.
- Au cœur de l’hiver, noyé sous les infos déprimantes, « L’été des lucioles » nous offre une parenthèse ensoleillée, un beau moment d’innocence qui donne envie de laisser ressortir notre âme d’enfant. On se balade avec plaisir sur le chemin des douaniers aux côtés de Victor.C’est un joli texte, plein d’innocence et de charme, un beau moment de lecture.
Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes : c’est parce que François, son père, n’ouvre pas son courrier qui s’amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble.
C’est parce que Claire, sa mère, et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu’elles sont heureuses ensemble. Et c’est parce que les adultes n’aiment pas descendre les poubelles qu’il a rencontré son meilleur ami Gaspard.
Les vacances cet été-là seront pour les deux amis l’occasion de partir à l’aventure sur l’étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte.
Ils vont rencontrer des jumeaux bien mystérieux qui vont leur ouvrir les portes des plus grandes villas. Et leur faire découvrir bien plus encore.
Gilles Paris avait pris la très mauvaise habitude de laisser s’écouler presque dix ans entre chacun de ses livres. Heureusement pour nous après son excellent Au pays des kangourous sorti en 2012 il n’aura pas fallu attendre aussi longtemps pour découvrir son nouvel opus.
Il a un talent rare pour raconter l’enfance, ses livres nous parlent de candeur, de sujets sensibles qu’il sait traiter avec légèreté mais avec beaucoup de tact et de justesse.
Il est un peu le Carlos Ruiz Zafón français, et ses romans d’initiation sont souvent une réussite.
L’été des lucioles est donc une belle histoire, Victor est un personnage attachant et sa famille, un peu particulière, offre une belle galerie de personnages. C’est là le talent de Gilles Paris, arriver à écrire le ressenti d’un enfant tout en restant crédible.
La séparation de ses parents, son premier coup de cœur et les choses un peu bizarres qui se passent sur le littoral, Victor découvre la vie, ses difficultés et ses bienfaits.
C’est sa fraîcheur, sa naïveté et sa malice qui donnent le sel de ce roman.
Au cœur de l’hiver, noyé sous les infos déprimantes, « L’été des lucioles » nous offre une parenthèse ensoleillée, un beau moment d’innocence qui donne envie de laisser ressortir notre âme d’enfant. On se balade avec plaisir sur le chemin des douaniers aux côtés de Victor.
C’est un joli texte, plein d’innocence et de charme, un beau moment de lecture.
Ma note : 8/10
Crédit photos : http://www.editions-heloisedormesson.com/