L’art se fait sur tous les supports, même le corps humain. Le tatouage est une pratique ancestrale qui date très certainement de l’âge des cavernes. Dans certains endroits du monde, il symbolise une position sociale forte, y compris chez les femmes. En France, le tatouage est davantage une question d’ordre esthétique et symbolique et les différences entre les hommes et les tatouages femmes s’amenuisent à ce niveau.
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Le tatouage de plus en plus étendu
Il y a encore quelques années, la majeure partie des femmes se faisaient tatouer un petit motif dans un endroit très discret. C’était l’époque de la fameuse petite rose sur l’épaule ou du cœur sur la fesse. Aujourd’hui, avec l’arrivée la tendance des ancres colorées, les femmes n’hésitent plus à les exposer sur les parties visibles de leurs corps. Beaucoup ont les bras entièrement recouverts ou encore le cou et les jambes.
Les femmes aussi font des erreurs
L’erreur humaine n’est pas un monopole masculin. Les femmes aussi regrettent parfois certains tatouages. En premier lieu, il s’agit des prénoms d’anciens petits copains. En second lieu, il s’agit d’un motif ridicule que l’on regrette d’avoir au bout de quelques années. Certaines font appel aux professionnels du recouvrement, mais beaucoup de femmes ont recours à la technique du détatouage au laser afin de faire disparaître toutes les traces. Dans ce cas, il faut s’adresser à des médecins spécialisés en dermatologie.
Et la douleur dans tout cela ?
La première chose qui frappe les visiteurs dans les salons ou les ateliers, c’est la mine crispée des personnes qui se font tatouer. En effet, le percuteur du pistolet fait entrer une ou plusieurs aiguilles dans votre peau plusieurs fois par seconde. Ça picote un peu forcément. Mais tout le monde n’est pas sur un pied d’égalité face à la douleur. Certains artistes ont vu de grands costauds tourner de l’œil et s’évanouir en pleine séance, et des femmes de petit gabarit ne pas avoir ne serait-ce qu’un rictus de gène.